Monday, May 5, 2008

L’exposition de l’art “exotique” aujourd’hui—Musée du Quai Branly

Inauguré en juin 2006 avec l’aide de l’ancien président de la République, Jacques Chirac, le Musée du Quai Branly coûte 295 millions de dollars et est consacré entièrement à l’art non-occidental. Ce musée des arts et civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques a conçu par l’architecte français Jean Nouvel, le vainqueur récent du prix d'architecture Priktzer et il réunit les anciennes collections d’ethnologie du musée de l’Homme, abrité par le Palais de Chaillot, et celles du musée national des arts d’Afrique et d’Océanie, installé à la Porte Dorée (Riding). Cependant, malgré le but du musée de traiter l’art non-occidental dans la même façon qu’on traite l’art occidental classique, le Musée du Quai Branly soulève la question de comment l'Ouest devrait montrer les objets ramassé par la conquête, le vol et l’achat pendant l'ère coloniale (Lebovics).

Premier, il est important d’expliquer le type d’art qui est détenu dans le Musée du Quai Branly : l’art premier. La notion d’art premier est elle-même soumet à question car elle pourrait tendre à faire passer les peuples qui l’ont produit comme primitifs avec des connotations plutôt négatives. Cette conception évolutionniste est largement remise en cause aujourd’hui, notamment par des anthropologues à cause de sa pertinence en matière d’afficher l’art. En fait, au début de la mise en forme du projet du Musée de Quai Branly, la qualification « Musée des arts premiers » était avancée ; parce que l’expression évoque l’idée que les sociétés occidentales sont supérieur, il semble impropre de le donner ce titre.

Pendant l’impérialisme du 19eme siècle, les explorateurs et les missionnaires sont allés sur les expéditions avec l’objectif de ramener des objets des gens « exotiques » pour exposer et étudier ; les musées comme le musée du Quai Branly, supposément basée sur l’ethnologie, ont reçu leur débuts de ces types des collections, comme le Musée d'Ethnographie du Trocadero en 1878 et son successeur, rebaptisé en 1938 le Musée de l'Homme. Mais après la décolonisation, le monde d’art n’a plus eu l’impression que ce s’est approprié de juger des cultures « exotiques » basées sur leurs choses. Un bon exemple de cette tension a été présenté par Susan Vogel à une exposition à New York en 1988 appelé l'Art/Objet fabriqué (Art/Artifact)? En affichant deux objets identiques dans des expositions à côté de l’un l’autre mais dans les manières différant, Vogel a démontré que le sens d’objets affichés est venu des façons dont nous les encadrons ; le sens n’est pas venu de l’objet, mais de nous (Lebovics). Avec le transfert d’une bonne partie des pièces exposées précédemment au musée de l'Homme, le Musée du Quai Branly se pose à nouveau ce rapport entre ce qui relève des arts et ce qui relève de la culture.


Malheureusement, le musée du Quai Branly échoue de choisir un côté ; c’est-à-dire si les objets dans le musée sont l’art ou l’instrument n’est pas correctement défini. Le premier problème est que les objets dans ce musée étaient ramassés à travers la conquête ou étaient achetés pendant la période coloniale. De plus, partout dans le musée il y a un minimum de texte. Pour la plupart, seulement les noms des collectionneurs Occidentaux qui ont donné des objets sont disponible et pas les renseignements sur comment les objets sont venus en France. Les visiteurs ne sont pas donnés l’histoire derrière l’objet et les objets eux-mêmes sont montré dans des boites de verre homogénéisé ; donc les visiteurs ne peuvent pas déterminer si l’objet est l’art ou l’objet fabriqué parce que les objets ne sont pas exposés dans leurs contextes historiques ou ethnographique (Lebovics).


Un autre détriment au musée et à sa doctrine de l’exposition de l’art premier est que Jean Nouvel a conçu le Musée du Quai Branly pour imiter son idée des civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques. Cela peut être vu dans le plan du musée, organisé comme un village ; le choix d’un paysage exotique, en particulier avec les murs végétaux ; les couleurs surtout de terre ; et l’éclairage sombre et mystérieux. De plus, il n’y a pas vraiment l’égalité de représentation pour tous les peuples du monde. Si le musée a l’intention d’exposer les productions artistiques des civilisations du monde entier (ou au moins d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques) on constate néanmoins une grande disparité de représentation. Par exemple, une grande partie de la collection du musée est venue à l’origine des colonies françaises (Riding).


Ainsi, la question est soulevée de la philosophie derrière le Musée du Quai Branly et tous les musée « d’art premier. » Qu’est-ce que tous ces objets historiques d’autour le monde ont en commun ? Et devrait des objets qui n’ont pas été créés comme l'art être présentés comme l'art, isolé de leur contexte ethnographique ? Le Musée de Quai Branly démontre la complexité derrière la structuration d’un musée et d’une exhibition de l’art, surtout la dualité de l’art non-occidental ou « premier. » Pour Stéphane Martin, le président du musée, le musée est un signe important de l’amitié spéciale entre la France et les anciennes colonies, mais il y a un paradoxe dans l’idée que le musée honore des objets ramassé pendant un passé colonial moins honorable (Lebovics).


Il y a la complexité dans la conception d’un musée « d’art premier » parce qu'il y a la complexité inhérente dans les mondes que le musée expose. Donc en conclusion, le Musée du Quai Branly affiche les objets de « l’Autre » comme un spectacle. Ce qui était à l’origine des trophées de conquête sont maintenant des objets de beauté mystérieuse. Sans contexte, les objets sont transformés dans les produits, ainsi en démontrant la difficulté de distinguer entre l’art et l’objet fabriqué dans le monde moderne.


Bibliographie


Lebovics, Herman. “The Musée du Quai Branly: art? Artifact? Spectacle!(architecture, symbolism behind architect Jean Nouvel's new African, Pacific, Asian and Amerindian museum in Paris, France).” French Politics, Culture and Society 24.3 (Winter 2006): 96(16). Academic OneFile. Gale. College of William & Mary. 14 Apr. 2008
http://find.galegroup.com/itx/start.do?prodId=AONE

Musée de Quai Branly. Chassagne, Cecile. 15 April 2008. www.quaibranly.fr

Riding, Alan. « Imperialist? Moi? Not the Musée du Quai Branly. » The New York Times. 22 June 2006. 15 April 2008. http://www.nytimes.com/2006/06/22/arts/design/22quai.html?partner=rssnyt&emc=rss


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